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Gravure sur bois représentant quatre marins devant le café "À l'abri de la tempête"
Jean-Émile LABOUREUR Dessinateur, graveur
François BERNOUARD Imprimeur, éditeur
Estampe H. 14,1cm | l. 12,3cm
1918 -

 

Escale après escale, le nombre de lettres a diminué, pour certains il n’y en a plus aucune depuis des mois.

Les mères se sont habituées à l’absence et les amoureuses se sont lassées d’attendre.

Cette buvette n’a pas l’air plus pimpante qu’une autre, mais le sourire que la patronne adresse aux matelots dit qu’elle sait qu’ils ne sont pas en goguette.

Elle les accueille du haut de sa terrasse, les mains sur les hanches, dans son habit de paysanne du dimanche.

L’un y voit une mère, l’autre une tante, une cousine ou une femme de son village.

C’est sûr, ici on est chez soi, on est tranquille.

Son sourire accueillant dit à chacun : venez mettre vos esprits et vos cœurs à l’abri de la tempête déclenchée par les lettres manquantes.

 

Christophe Mabit

 

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