Compas gyroscopique
Le compas indique le cap, la direction dans laquelle le sous-marin souhaite avancer. Pour être fiable, il est positionné au point le plus stable du bâtiment. Des répétiteurs sont installés à différents endroits du sous-marin pour relayer ce cap à ceux qui ont besoin : passerelle de navigation, central opérations, poste arrière…
Barre de direction de secours
Le barreur contrôle la direction du sous-marin. Aidé du gyrocompas, il maîtrise le cap de l’Espadon et le fait se déplacer latéralement, à bâbord (gauche) ou à tribord (droite).
La barre de direction principale se trouve dans le kiosque, lui-même situé à l’intérieur du massif. Elle est utilisée pour la navigation courante, en plongée comme en surface. En cas d’inaccessibilité de la partie supérieure du sous-marin : voie d’eau, attaque à la grenade… Une barre de secours est prévue dans le central.
Porte-voix
Les manœuvres nécessitent de nombreuses transmissions d’ordres et de comptes-rendus. Pour s’assurer une communication rapide, précise et sûre il existe de multiples réseaux de liaisons intérieures. Au poste central, les porte-voix offrent un lien constant avec la passerelle, le kiosque, le central opérations et les moteurs.
Téléphone
Plusieurs téléphones avec combinés sont disposés dans le sous-marin. La manette en haut à droite du poste permet de sélectionner le destinataire : 1 pour le poste arrière, 2 pour les moteurs électriques, 3 pour les moteurs diesel… Le numéro dédié au poste central est le 7.
Tableau de plongée
Ce poste permet de régler l’assiette du sous-marin, c’est-à-dire son degré d’inclinaison longitudinale. Pour plonger, pour remonter à la surface ou pour rester stable, le personnel de bord joue constamment sur de nombreux paramètres : barres de plongée pour l’inclinaison, remplissage des ballasts pour la plongée, les régleurs et les caisses d’assiette pour la pesée… Un sous-marinier contrôle l’avant de l’Espadon pendant que le second surveille l’arrière. Un électricien s’occupe des chasses, de l’air comprimé et des relevés de batterie. Ils travaillent en étroite relation avec un mécanicien situé dans le local commande propulsion dans la tranche des moteurs diesel.
Purge des ballasts
La flottabilité est gérée grâce à un système de neuf réservoirs, nommés ballasts, qui se situent entre les deux coques du sous-marin. Pour plonger, les sous-mariniers ouvrent les purges, laissant l’eau remplir les réservoirs. Pour revenir à la surface, ils actionnent la chasse d’air à haute pression. L’air comprimé, stocké dans le sous-marin, « chasse » l’eau des réservoirs et la remplace.
Au central, un tableau rassemble les indicateurs lumineux de ces purges. Si le voyant est vert, la purge est ouverte, s’il est rouge elle est fermée.